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mardi 5 juin 2012

Yen a dans l’ciboulot !


Pourquoi le storytelling  suscite-t-il de l’émotion ?
Petite explication scientifique … Et oui Jamy, contrairement à un discours tout à fait rationnel, le storytelling provoque des réactions sur les deux parties du cerveau. En fait, il agit sur l’émotionnel qui siège dans le reptilien/limbique et sur le rationnel qui est présent dans le cortex. Houla ! J’ai compris là !!!? Pour faire plus simple, la partie gauche fait plutôt appel à la raison et la partie droite plutôt à l’intuition. 

 L’hémisphère gauche, lui, est associé à la pensée analytique et à la logique. Il prédomine quand il s’agit de catégoriser des éléments, ou la parole. Ce côté s’intéresse particulièrement aux détails et se focalise sur l’analyse, et l’exactitude. En général, l’école tend à favoriser les modes de pensée sur cet hémisphère. En termes de storytelling, lorsque l’orateur s’adresse à la partie de la raison du cerveau, les réactions de l’auditoire seront plutôt : « c’est une bonne analyse », « les chiffres sont exacts », ou encore « les graphiques sont précis ».

Au contraire, l’hémisphère droit du cerveau, fonctionne de façon synthétique et excelle dans le domaine de la perception et de l’intuition. Il analyse les choses de façon globale et les traitent très rapidement. Cet hémisphère est associé à la créativité, l’irrationnel et au ressenti. Quand le storyteller parle à la partie émotionnelle de ses employés, les discours seront plutôt : « c’est passionnant », « incroyable !» ou même « j’en ai des frissons ! »


En misant sur l’émotion  pour faire passer son message « rationel », les histoires touchent les 2 hémisphères.
La mobilisation du côté gauche du cerveau, autrement dit de la raison, permet au manager de faire passer un nouveau projet, une idée concrète ou tout simplement une donnée chiffrable. Parallèlement,  la sollicitation de la partie droite du cerveau, dite émotionnelle, permet une meilleure mémorisation du message et le passage à l’action. Ce qui permet d’être à l’aise lorsqu’il s’agit d’ordonner, analyser, globaliser et synthétiser, à partir de récits.
Le storytelling n’est donc pas une technique de lavage de cerveau, ni un casse tête, il permet seulement de faire travailler ses méninges, pour être plus opérationnel !

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